Si votre compagnon a l’habitude d’être brossé, il vous montrera rapidement à quel point ce moment peut être agréable — pour lui comme pour vous. Si c’est une nouveauté, procédez doucement, avec des gestes courts et réguliers. En quelques jours, cela deviendra un rituel complice, bénéfique pour la relation… et pour la propreté de votre intérieur !

Oui, le sous-poil de nombreuses races de chiens est fin, soyeux et chaud — comparable à des fibres comme l’angora ou l’alpaga. Une fois filée à la main, cette matière devient un fil délicat, léger et confortable. Il faut toutefois veiller à ne pas laisser de poils dans la récolte car ceux-ci sont plus épais et risquent de rendre la laine un peu piquante.

La fibre doit être assez longue et fine pour se prêter au filage. Je travaille principalement à partir du sous-poil, qui est doux et dense. Les poils durs ou très courts ne peuvent pas être utilisés seuls mais peuvent parfois être intégrés à d’autres matières en petite quantité, contactez-moi pour discuter ensemble des possibilités

Non, ce n’est pas nécessaire et même peu recommandé car je les lave selon un procédé adapté qui respecte cette matière fine. L’essentiel est qu’ils soient secs, propres et exempts de poils, de débris végétaux ou saletés trop incrustées.

C’est tout à fait possible de récupérer son sous-poil petit à petit, sur plusieurs saisons. Vous pouvez les conserver dans un sachet en tissu ou papier ou tout autre contenant respirant, à l’abri de l’humidité, jusqu’à ce que vous en ayez assez pour l’envoi.

Oui, tant que les fibres sont compatibles en termes de texture et de longueur. Cela peut même donner un fil encore plus unique, avec une jolie symbolique si les animaux sont proches ou ont partagé votre quotidien.

Une fois filé, le fil peut rester sous forme de pelote, être tricoté en accessoire ou transformé en objet textile sur commande. Vous pouvez me préciser dès le départ ce que vous imaginez : souvenir, vêtement, ouvrage décoratif…

Les allergies sont souvent liées aux protéines présentes dans les glandes et liquides corporels des animaux. Ces allergènes se fixent sur les poils, notamment via la salive. Le processus de transformation textile inclut plusieurs lavages en profondeur qui éliminent la majorité de ces particules. Cela dit, la laine canine reste une matière artisanale et je ne peux garantir l’absence totale de risques. Le mieux est de demander l’avis de votre médecin ou de choisir un usage sans contact direct avec la peau : housse, coussin, peluche….

Il est préférable d’attendre que votre chien soit adulte. Le sous-poil de jeunesse est souvent trop léger ou instable pour produire un fil durable. Vers deux ans, la fibre devient plus épaisse, plus régulière et devient alors idéale pour le filage.

Cela dépend du type de fil, du modèle choisi et du volume initial. En moyenne :
Pour une pelote : entre 60 et 75 g
Pour un bonnet : 80 à 150 g
Pour un tour de cou ou une écharpe : 200 à 400 g
Pour un pull : 800 à 1 200 g C’est surtout le métrage obtenu qui compte — certains poils filent plus ou moins long selon leur structure.

La laine canine, comme l’angora, peut libérer quelques fibres au début. Elle n’est donc pas recommandée pour les très jeunes enfants, en particulier ceux qui mettent encore tout à la bouche. Pour un usage bébé, il est préférable d’opter pour une autre fibre ou d’attendre que l’enfant grandisse.

Pour laver votre tricot, vous pouvez tout simplement l’aérer, cela est généralement suffisant pour faire partir les odeurs de transpiration ou de cuisine.
Si cela vous semble insuffisant, vous pouvez le laver dans de l’eau tiède à chaude avec un détergent doux, lessive liquide de préférence. Laissez-le tremper 20 à 30 minutes, rincez-le délicatement dans une eau à la même température. Répétez l’opération si vous trouvez que l’eau de rinçage est encore sale. Prenez garde aux écarts de température : ce sont eux qui peuvent feutrer la laine ainsi que les frottements.
Surtout, ne tordez pas le tricot mais pressez-le délicatement entre vos mains pour en extraire l’eau. Vous pouvez l’enrouler dans une grande serviette, bien à plat, pour extraire davantage d’eau. Puis laissez-le sécher à l’air ambiant bien à plat en lui redonnant sa forme.

Oui, vous pouvez tout à fait les collecter sur plusieurs semaines ou mois, en les conservant dans un sac respirant, à l’abri de l’humidité. Je peux vous conseiller dès les premières récoltes sur leur qualité et leur potentiel textile.

Absolument, mon travail est justement de vous accompagner, pas à pas. Je vous explique tout avec transparence et je reste disponible pour répondre à vos questions. Vous n’avez pas besoin de maîtriser les techniques pour faire filer les poils de votre compagnon. Et je peux même tricoter pour vous si vous le désirez !